Vous pensiez qu’il suffisait de choisir une bâche d’été ? Facile, non ? Il y a la piscine, le soleil… et la fameuse bâche à bulle 400 ou 500 microns. Mais entre deux épaisseurs qui se jouent à un cheveu près, comment trancher ? La réponse est plus nuancée qu’elle n’y paraît.
Au sommaire
Épaisseur : que représente vraiment un micron ?
Un micron, c’est minuscule… mais ça compte
Un micron, c’est un millième de millimètre. Difficile de faire plus fin : un cheveu humain, c’est jusqu’à 180 microns. Autant dire que la différence entre une bâche à bulles de 400 ou 500 microns est invisible à l’œil nu — mais bien réelle sur la durée.
Quand on parle de 400 ou 500 microns, on parle de l’épaisseur du film plastique, pas des bulles d’air. Ce chiffre indique la résistance du matériau, sa capacité à encaisser les UV, la chaleur, les manipulations. Et c’est un indice fiable sur la longévité.
Bâche à bulle 400 ou 500 microns : une affaire de durée de vie
500 microns : le choix de la longévité
Prenez deux bâches de qualité identique. L’une en 400 microns, l’autre en 500. La différence ? Une année de garantie en plus, et souvent, plusieurs saisons d’écart à l’usage. La bâche 500 microns met plus de temps à s’user. Elle résiste mieux aux chocs thermiques, aux frottements contre les margelles, aux manipulations répétées avec un enrouleur.
Les modèles Geobubble™ illustrent bien ce principe : avec leur forme brevetée plus épaisse au point de soudure, ils tiennent jusqu’à 25 % plus longtemps qu’un film classique à bulles rondes.
Finition bordée : un autre facteur clé
Une bâche à bulles brute est économique, mais plus fragile. En finition 2 ou 4 côtés bordés, elle gagne en rigidité, se manipule mieux et dure plus longtemps. C’est d’autant plus vrai en version 500 microns, plus lourde mais aussi plus résistante.
Performances : est-ce que 500 microns chauffent mieux l’eau ?
Non, et c’est contre-intuitif
On pourrait croire qu’une bâche plus épaisse garde mieux la chaleur. En réalité, la différence de performances thermiques entre une bâche à bulle 400 ou 500 microns est négligeable, à condition qu’elles soient de même couleur. Car c’est la teinte qui détermine la transparence, donc la capacité à capter le rayonnement solaire.
Les cellules d’air, elles, restent identiques. La structure Geobubble™ est la même, qu’elle soit en 400 ou 500 microns. Donc, en matière de chauffe, c’est la couleur qui dicte la loi.
Couleur et effet de serre
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Translucide (Cristal / Sol+Guard) : jusqu’à +8°C, mais sans effet anti-algues.
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Energy Guard : jusqu’à +7°C grâce à une transmission sélective de la lumière, tout en bloquant les UV. Double effet : chaleur et propreté.
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Bleu clair / foncé : chauffe modérée, esthétique classique, protection variable selon la densité de la teinte.
Comparatif pratique : à chaque usage sa bâche
| Modèle | Épaisseur | Chauffe | Anti-algues | Durée de vie |
|---|---|---|---|---|
| OXO Light Blue | 400 microns | Bonne | Non | 2 à 3 ans |
| OXO Dark Blue | 500 microns | Supérieure | Non | 4 à 5 ans |
| Geobubble™ Sol+Guard | 500 microns | Excellente | Non | 6 à 7 ans |
| Geobubble™ EnergyGuard | 500 microns | Optimale | Oui | 7 à 8 ans |
Ajoutez à cela le retour sur investissement : jusqu’à 10 fois le prix initial sur la version EnergyGuard™. Pourquoi ? Parce qu’elle réduit aussi le temps de filtration, la consommation de produits chimiques et le besoin de chauffage complémentaire.
Faut-il forcément du 500 microns ?
Pas toujours. Une bâche à bulle 400 ou 500 microns ne répond pas à la même logique d’usage.
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Piscine secondaire, budget serré, manipulations rares ? 400 microns suffit.
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Piscine familiale, usage fréquent, longévité souhaitée ? 500 microns recommandé.
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Grand bassin avec forme complexe ? Privilégiez le 500 microns bordé 4 côtés, pour un meilleur maintien.
Et n’oubliez pas : une bonne bâche mal stockée s’use vite. Protégez-la avec sa bâchette, utilisez un enrouleur, évitez les chlorations choc.
Et au final… la vraie question, c’est la couleur
Vous hésitez encore entre une bâche à bulles 400 ou 500 microns ? Posez-vous surtout cette question : qu’est-ce que je veux gagner ? De la chaleur ? Des économies ? Moins d’entretien ?
Parce que c’est la teinte — et le traitement optique associé — qui va transformer votre expérience de baignade. Un bleu clair ne fera pas le même boulot qu’un noir opaque. Un Sol+Guard chauffe mieux, mais ne lutte pas contre les algues. Un EnergyGuard réchauffe ET nettoie.
Et si vous hésitez vraiment… on est là pour vous aider à plonger du bon côté.
Article traduit et adapté du GeoBlog